Des chercheurs de l’Université Harvard ont collaboré à une simulation informatique pour explorer l’impact de diverses fréquences de dépistage du VIH chez les HSH.
Conclusions :
Par rapport à la norme actuelle en matière de dépistage du VIH, les fréquences de dépistage plus élevées ont permis de détecter davantage de nouvelles infections par le VIH, et ce, plus tôt. Ce résultat était attesté par les comptes de CD4+ plus élevés prévus au moment du diagnostic. De plus, comme un diagnostic de VIH établi plus tôt est associé à une atteinte immunologique moindre, la simulation informatique a laissé croire que le traitement précoce était associé à une espérance de vie plus longue.
Dans tous les cas, l’augmentation de la fréquence du dépistage du VIH entraînait une augmentation des coûts. Les chercheurs ont cependant affirmé que le dépistage du VIH aux trois mois « offrait la meilleure rentabilité… compte tenu des gains par rapport à l’espérance de vie et des coûts évités grâce à la réduction de la transmission ultérieure ».
- Neilan AM, Bulteel AJB, Hosek SG et al. Cost-effectiveness of frequent HIV screening among high-risk young men who have sex with men in the United States. Clinical Infectious Diseases. 2020; sous presse.