Editorial, Sylvie Vanderschilt, Vice-Présidente et coordinatrice à Sida Info Service
«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit.» Art. 1 de la DUDH (*)
Le 10 octobre 1948, les 58 Etats Membres de l’Assemblé Générale de l’ONU adoptent la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH (*). La France choisi de conserver le terme « Homme » en référence à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Dans d’autres langues, il est question « d’human rights » au lieu de « rights of man » en anglais, de « diritti umani » au lieu de « diritti dell’uomo » en italien, de « derehos humanos » au lieu de « derechos del hombre » en espagnol.
Pourtant la déclaration de 1948 érige dès son préambule la protection contre la discrimination de genre au rang de droit universel et ses rédacteurs français ont eu à cœur de marquer la non-discrimination sexuelle en recourant le plus souvent à des termes autres que « hommes » pour énumérer les divers droits contenus dans la Déclaration universelle» (**).
Les discriminations sont si nombreuses, qu’en faire la liste donne le vertige. Les droits humains sont malmenés en permanence. Il est de la responsabilité de chacune, chacun d’apporter sa pierre à l’édifice pour une société où tous les êtres humains puissent vivre libres et égaux.
« Vers des Alpes sans Sida en 2030 c’est possible du point de vue thérapeutique, mais quid des droits humains ?
*Tribune : Remplaçons «droits de l’homme» par «droits humains»! Par le collectif Droits humains pour tou-te-s – 13 juillet 2015
(**) Amnesty International 1998