Le COREVIH arc alpin, dans le cadre d’Alpes sans sida, a lancé une campagne pour proposer un bilan santé sexuelle avant de faire ou refaire des rencontres (et plus si affinités). https://www.alpesansida.fr/bilansantesex/
Cette campagne est menée conjointement avec AIDES et Paris sans sida, en lien avec Santé Publique France.
En quoi cela consiste-t’il?
- Envoi d’autotests VIH + kit prévention à domicile : https://www.alpesansida.fr/bilansantesex/
- RDV chez son médecin généraliste pour un bilan complet (VIH, IST, hépatites), discussion PrEP, vaccination et ordo de préservatifs
- RDV dans son CeGIDD (quand ils sont ouverts) pour un bilan complet (VIH, IST, hépatites), initiation de la PrEP, bilan vaccination… récupérer des préservatifs et du gel…
Et aussi…
- Mise à disposition de préservatifs dans des structures d’accompagnement pour les plus précaires ainsi que des cartes postales santé sexuelle
- Messages de prévention digital et relais des campagnes menées par les partenaires nationaux
- AIDES Isère et Savoies propose aussi des autotests et de la réduction des risques soit en drive, soit à domicile !
- Sexualité et déconfinement, es-tu prêt ? Conseils du COREVIH Lyon Vallée du Rhône
Et encore…
- Proposition pour tous et toutes : Nous sommes conscients des inégalités de santé et des inégalités sociales. Nous voulons donc proposer ce dispositif aux personnes exposées au VIH quel que soit le niveau de vie et les conditions dans lesquelles elles vivent.
- Pas que le VIH: nous souhaitons aussi étendre la proposition vers les IST et les hépatites.
Pourquoi maintenant ?
Les découvertes de contaminations au VIH, IST et hépatites ont été fortement réduites pendant le confinement qui a duré 8 semaines. Or, c’est exactement le temps dont ont besoin le VIH ou les hépatites pour être détectables dans le sang. Par ailleurs, c’est aussi le moment où le VIH est le plus contagieux (primo-infection): c’est donc le moment idéal pour être testé, être traité le cas échéant ou se mettre à jour sur les moyens de protection existants.
Un bilan santé sexuelle permettrait de dépister le VIH, les IST, et surtout de les traiter et de ne pas contaminer d’autres personnes à l’avenir – en supposant qu’il n’y a pas eu de recontamination durant les deux mois précédents.
C’est une manière de stopper net l’épidémie de VIH, ou au moins de réduire fortement la circulation du virus.
En savoir plus :
- la PrEP : le traitement préventif
- La réduction des risques pour les consommateurs.trices de produits psycho-actifs
- Le dépistage
- Vivre avec le VIH aujourd’hui et ne plus transmettre le VIH